

Du 5 avril au 5 novembre 2023
Villeneuve vous accueille dans sa Grand'Rue !
Dès le printemps revenu, la Grand'Rue de Villeneuve se pare de nouveaux atours:
Durant 8 mois, les armoiries médiévales laissent leur place à d'autres pavillons plus... contemporains. En marchant le "Nez en l'air" ce ne sont pas moins de 28 oeuvres picturales que vous allez découvrir. Elles sont, pour la plupart, le travail d'artistes suisses vivant dans notre magnifique région.

Nous remercions chaleureusement la Municipalité de Villeneuve, avec une mention spéciale pour Mme la Syndique Corinne Ingold et pour Monsieur Léonard Studer, président de la Commission Culturelle. Merci pour votre indéfectible enthousiasme et votre actif soutien. Sincères remerciements aussi à tous les employés communaux sans lesquels rien n'aurait été possible !
Commune de Villeneuve
Commission Culturelle
Les oeuvres et artistes
Quatorze artistes amateurs et professionnels se partagent la Grand'Rue et chacun propose deux oeuvres exposées de part et d'autre de la rue. Ici nous avons choisi de ne montrer qu'un de ces deux sujets mais si vous êtes intéressés, vous pouvez utiliser cette carte interactive pour découvrir plus en profondeur leur travail grâce à leur site ou le cas échéant à leur petite biographie.

Emilie Truchet
Après des études de philosophie et la pratique de modalités artistiques variées (danse, théâtre, dessin, masque...), Emilie se forme à l’art-thérapie et ouvre son 1er espace d’expression plastique, l’Atelier du Poisson volant, en 2008, à Paris (8ème).
S’ensuit une longue période d’expérimentations picturales abstraites sur grands formats : recherches autour de la couleur et des effets de matière (techniques mixtes). Depuis son arrivée en Suisse (2014), Emilie est revenue au dessin, dans un besoin de figuration qui touche parfois à l’illustration.
Ces dernières années, 2 sujets essentiels animent ses recherches, d'une part, les états et échappées que traverse l’existence humaine au fil de la série « être là » figurés par un personnage anonyme décliné au long de paysages ou d’instants plus grands que lui. Travail fait au graphite, à l'aquarelle ou aux pastels sur papier en petits et moyens formats.
D'autre part, l’expressivité du visage humain, l’intériorité qu'il traduit, à travers une série de portraits aux couleurs denses et vibrantes. Pour cela les techniques sont mixtes : acrylique, enduits divers sur toiles et les formats moyens et grands.
Nicole Losey
L’aquarelle, pourquoi ?
Dès mon plus jeune âge, mon père m’a fait partager sa passion pour la nature. La plupart du temps il m’emmenait dans des endroits que je trouvais magiques et qui me faisaient rêver. Nous rentrions chaque fois crottés jusqu’aux oreilles, fleurant bon la terre mouillée et l’herbe foulée.
Plus tard, en tant qu’enseignante, j’ai eu à coeur de sensibiliser mes élèves à toute cette beauté qui nous entoure au travers des sciences naturelles, des arts visuels, de l’étude de l’environnement... , tout était prétexte afin de leur faire partager mon engouement.
Arrivée à la retraite, ayant plus de temps, une folle envie m’a pris de mettre sur papier tout ce ressenti. Mais alors pourquoi l’aquarelle ? Quelques cours avec Stéphanie et me voilà essayant de jouer avec l’harmonie des couleurs, la transparence et la lumière. Pas facile, mais quelle belle remise en question. Quelques mois plus tard, conseillée par cette dernière, je prenais des cours avec un autre prof., Dominic Sevestre, tellement passionné et passionnant qu’à l’heure actuelle, je travaille encore avec lui.
La peinture c’ est un dialogue entre la nature et moi ....et les autres.
Harry Kohler
Je suis né le 12 avril 1976.
Petit j’aimais bien dessiner et j’ai gagné un concours de dessin dans la Grand’Rue à Villeneuve.
J’ai aussi pratiqué la gym artistique à un niveau national jusqu'à mes 15 ans.
Après avoir travaillé 10 ans au rayon photo d’un grand magasin, je décide de prendre une année sabbatique pour partir à la découverte de l’Asie. Avec 2 amis nous avons parcouru le nord de l’Inde pendant 1 mois, puis nous avons passé 2 mois au Népal et gravi l’Annapurna. Puis direction la Thaïlande où je reste seul pendant 9 mois. Là je rencontre des chamans, j’ai beaucoup de questions sur la mort, je découvre que pour les bouddhistes c’est la réincarnation au monde animal, végétal, humain.
De retour de voyage je décide de peindre davantage car j’y trouve un sens à ma vie.
Roland Pellet
Le dessin a toujours été l’une de mes passions.
Avant de travailler comme dessinateur architecte et responsable de projets, j’ai eu la chance de pouvoir suivre des cours de dessin artistique et académique avec le peintre vaudois Jean-Pierre Kaiser qui m’ont conforté dans mon choix pour le dessin.
Dès ma préretraite, j’ai ressorti mes pinceaux et suivi des cours de Robert Tilbury et Dominic Sevestre, tous deux aquarellistes de renom.
Sans délaisser les paysages terrestres, mes principaux sujets d’inspiration sont les plans d’eau, les ciels, les panoramas lacustres.
J’ai besoin d’eau, de reflets et de nuages. Je suis un amoureux inconditionnel du lac Léman et de tout autre plan d’eau.
« L’aquarelle n’est-elle pas à base d’eau ! «
Enrico Dassetto
Né en 1937 à Schaffhouse, Enrico Dassetto a vécu à Neuchâtel, Lausanne et en 1995 à Villeneuve.
Italien de naissance mais de maman suissesse, il a passé sa petite enfance en Italie durant la 2ème guerre mondiale. Après le collège scientifique il a continué ses études à l’école Lémania et à l’école polytechnique de Zurich.
Marié et père de 3 enfants, cet architecte à la retraite active s’occupe de théâtre, de peinture et de plein d’autres choses qui rendent la vie agréable.
Il est malheureusement décédé le 10 novembre 2020 du covid.